par foyer/an
Gaz + Electricité
Consommer moins et mieux
Réduire les émissions de gaz à effet de serre passe notamment par une plus grande efficacité énergétique, grâce à des bâtiments et des équipements plus performants, et par des changements de mode de vie encourageant des usages plus sobres.
La Stratégie Nationale Bas-Carbone est la feuille de route de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Elle a pour ambition de faire atteindre à la France la neutralité carbone dès 2050, et de réduire l’empreinte carbone du territoire. Elle fixe ainsi l’objectif de diminuer de 49% d’ici à 2030 les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.
La place du résidentiel dans la consommation de gaz et d’électricité
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- France yc Corse/DROM
Source : SDES – au 31.12.2022
Selon le top 5 des métropoles qui ont la plus faible consommation moyenne par foyer (gaz + électricité), trois d'entre elles se situent dans le sud de la France, zones les plus chaudes en hiver. Ce classement pourrait évoluer avec le développement de la climatisation.
Le climat a un impact fort sur les consommations moyennes de gaz et d’électricité par foyer.
Cela explique le classement des métropoles de Toulon-Provence-Méditerranée, Montpellier Méditerranée, Nice Côte d'Azur dans le top 5 et également celui de la métropole de Brest qui bénéficie aussi de températures clémentes en hiver.
La métropole Grenoble Alpes, malgré un climat rigoureux se place à la quatrième position du classement en raison de son important réseau de chaleur.
La sobriété énergétique en France
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Source : Enedis - au %sourcedate%
Cette évolution montre la variation de la consommation d’électricité sur le réseau public de distribution exploité par Enedis. Afin de publier des données rapidement, les données les plus récentes sont calculées sur quatre semaines glissantes. Après consolidation, les données sont ensuite publiées mois par mois. Les calculs se basent sur des données de consommation d’électricité corrigées du climat comparées à celles de la même période de l’année de référence (2021-2022), les jours fériés et jours de pont n'étant pas pris en compte. La consommation varie en fonction de la conjoncture économique et des mesures de sobriété énergétique.
On distingue trois catégories de consommateurs :
• Résidentiels : particuliers utilisant une puissance inférieure ou égale à 36 kVA
• Professionnels : plus de 4,5 millions de commerçants, artisans, professionnels de santé, petites entreprises... utilisant une puissance inférieure ou égale à 36 kVA
• Entreprises : structures nécessitant une puissance supérieure à 36 kVA comme les grandes surfaces, les galeries marchandes, etc.
Pour comparer la consommation d'électricité, on effectue une correction des effets de la température sur la consommation d’électricité. Cela permet de quantifier les évolutions liées à la conjoncture économique et aux mesures de sobriété.
Depuis le mois de janvier 2024, on constate une baisse de consommation d'électricité sur le résidentiel autour de 5 % en moyenne par rapport à l’année de référence 2021-2022, du même ordre que celle de l’année précédente par rapport à la même période de référence.
Au cours de la dernière période du 11 mars 2024 au 7 avril 2024, on observe une baisse moins importante de la consommation d’électricité que celle de l’année précédente (par rapport à la même période de référence), autour des 4 % vs 6 %.
Les entreprises et les professionnels montrent une baisse de consommation d’électricité similaire à l’année dernière sur les quatre dernières semaines : autour des 7 % pour les entreprises et 8 % pour les professionnels.
Période d'observation
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Source : Enedis - au %sourcedate%
Cette carte présente l’effort de sobriété par département. Il est calculé en faisant la différence entre la consommation électrique mesurée cet hiver et la consommation électrique des années précédentes, en gommant les écarts de température et périodes de confinement de 2020 notamment.
, et
sont les départements où la consommation a le plus baissé.
Où en sommes-nous en matière de sobriété énergétique ?
Pour la période du 15/10/2023 au 21/04/2024.
Dans le secteur résidentiel, une baisse de consommation d’électricité de 2 % à 12 % par rapport à la période mi-2021 / mi-2022 a été constatée dans la majorité des départements. Le pourtour méditerranéen affiche les baisses les plus importantes : c’est que l’on y trouve le plus fort taux de chauffage électrique et donc le gisement d’économie d’électricité le plus élevé.
Évolution de la consommation d'électricité du secteur tertiaire* en France
Source : Enedis au %sourcedate%
Périmètre : réseau exploité par Enedis
Cette évolution montre la variation de la consommation d’électricité du secteur tertiaire sur quatre semaines calendaires (par exemple, le pourcentage indiqué pour le 17 mars 2024 correspond à l'évolution de la période du lundi 19 février au dimanche 17 mars 2024) sur le réseau public de distribution exploité par Enedis. Elle se base sur des données de consommation d’électricité corrigées du climat comparées à celles de la même période de l’année de référence (2021-2022). La consommation varie en fonction de la conjoncture économique et des mesures de sobriété énergétique.
*Le périmètre du secteur tertiaire correspond ici à huit branches d’activité, dont la consommation est caractérisée par des usages liés aux bâtiments, et non à des procédés industriels : santé, enseignement, cafés hôtels restaurants, commerces, administrations bureaux, sports & loisirs, habitat communautaire, transports et communications.
Depuis le début de l’hiver 2023-2024, on constate une baisse de consommation d’électricité dans les bâtiments tertiaires, au niveau national, autour de 5% par rapport à la période de référence 2021-2022. Cette baisse est du même ordre que celle de l’hiver 2022-2023 par rapport à la même période de référence.
Le chauffage est un gisement important de sobriété, mais d’autres gestes et effets peuvent également conduire à la baisse de la consommation d’électricité du secteur tertiaire (éclairage, informatique…).
Lumière sur... l'éclairage public
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Source : Enedis - au %sourcedate%
Périmètre : réseau exploité par Enedis
Le périmètre englobe également les panneaux lumineux, les feux tricolores ou encore d’autres usages tels que les antennes Telecom. Il constitue néanmoins une bonne vision de l’éclairage public.
, et
sont les départements où la baisse de la consommation électrique pour l’éclairage public est la plus forte.
Source : Enedis - au 09.04.2024
Périmètre : réseau exploité par Enedis
Le périmètre englobe également les panneaux lumineux, les feux tricolores ou encore d’autres usages tels que les antennes Telecom. Il constitue néanmoins une bonne vision de l’éclairage public.
La baisse de la puissance moyenne mensuelle de l’éclairage public en France en cœur de nuit (2 heures du matin) se poursuit depuis 2019. Sur le mois de mars 2024, la baisse est de 35 % par rapport à mars 2022. La baisse s’était accentuée depuis la mi-2022, puis le niveau de puissance s’était stabilisé en 2023 autour des 30 % par rapport à la période mi-2021 / mi-2022.
La modernisation du parc de luminaires est déjà amorcée depuis plus de 10 ans, avec notamment le remplacement des anciennes ampoules (boules diffusantes, lampes à vapeur de mercure...) par des ampoules plus économes telles que les LED. On constate d’ailleurs que la consommation électrique de l’éclairage public et panneaux lumineux a baissé d’environ 20% en France depuis 10 ans.
Face aux enjeux écologiques et économiques, de plus en plus de communes décident d’éteindre les lampadaires pendant une partie de la nuit où l’activité humaine dans les rues est réduite. Cette technique permet de lutter contre la pollution lumineuse pour préserver la biodiversité et la santé humaine et de réaliser des économies d’énergie. L’extinction au cœur de la nuit qui était auparavant une exception est en voie de généralisation.
Electrification du chauffage
C’est le nombre de logements qui ont été rénovés au 1er trimestre 2023 grâce à MaPrimeRénov’, soit plus d’1,5 million depuis 2020.
Source : Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) - Bilan de MaPrimeRénov’ – au 31.03.2023 (publié par l’ANAH le 06.09.2023)
Voir aussi : bilan du 1er trimestre (publié par l'ANAH en 07.2023)
Source : INSEE - au 31.12.2018
L’électrification du chauffage grâce à des équipements de plus en plus efficaces, couplés à la rénovation énergétique et thermique sont des leviers clés de la performance des bâtiments en matière de consommation d’énergie.
Si le taux de chauffage électrique a diminué entre 2013 et 2018 sous l’effet de la RT2012, les pompes à chaleur permettent le retour en force de l’électricité dans la nouvelle réglementation RE2020.
C’est un système plus performant et moins émetteur de CO2 que les chaudières thermiques classiques. Ainsi, les pompes à chaleur, en offrant des solutions plus économes, vont naturellement induire une consommation électrique plus importante et donc une baisse très significative de la consommation d’énergies fossiles comme le fioul ou le gaz.
- La hausse des véhicules électriques et hybrides depuis 2020
- Où en est-on en matière d’équipement du territoire ?