35 000 communes en France et autant de stratégies pour la sobriété ? Les villes et villages du pays n’ont pas fait les mêmes arbitrages face à la crise énergétique. L’enquête Enedis réalisée par l’institut CSA montre une diversité dans les initiatives engagées, selon le lieu géographique et le nombre d’habitants. Les élus locaux ont cherché à faire du sur-mesure. Un constat tend à les rassembler : la sobriété énergétique est citée au premier rang des priorités par une majorité relative des maires (38%). Elle devance d’autres sujets majeurs comme l’accès aux services de santé, la relance du commerce de proximité ou la circulation et le stationnement.
Cette perception de l’urgence est nuancée, en fonction de la densité de population. L’enjeu des factures d’électricité et de gaz est surtout sensible dans les communes de 10 000 à 30 000 habitants où plus d’un maire sur deux (57%) y voient leur principale préoccupation, ainsi que dans les villes plus petites de 2 000 à 10 000 habitants (49%) et dans les communes du Nord-Ouest (56%).